Les choeurs Daveluy et du Québec : une parfaite symbiose
Steven Lafortune
25/4/2015
La Nouvelle Union
Quand deux choeurs rencontrent, des moments magiques surviennent; une poussée d‛émotions,
les battements s‛accélèrent et lorsqu‛ils s‛unissent, c‛est la parfaite symbiose.
C‛est ce qui est arrivé, samedi, alors que le choeur Daveluy et le choeur du Québec se
sont produits sous le toit de l‛église de Saint-Christophe-d‛Arthabaska.
C‛est celui mené par Suzanne Lainesse qui a commencé le bal. Dans un répertoire
français, anglais et traditionnel, la quarantaine de choristes à sa direction ont
interprété des pièces telles que Ave Maria, Seule, de Serge Fiori et In Deo, de
Richard Séguin.
Les spectateurs, qui ont rempli l‛établissement religieux pour l‛occasion, ont réservé
une ovation debout au choeur, et pour cause. Dans une prestation bien sentie, les
solistes Kim Charrette et Julie Ricard ont subjugué l‛audience, qui s‛est levée d‛un bond
lorsqu‛elles ont poussé la dernière note de la chanson la plus populaire de Leonard Cohen.
Ayant mis la table d‛une brillante façon, le choeur du Québec s‛est ensuite amené. Avec
sa vingtaine de choristes, la directrice musicale, Julie Dufresne, a fait voyager la foule
avec des oeuvres provenant de l‛époque baroque et de la Renaissance.
Contante Domino, de Claudio Monteverdi, Gloria : Domine Fili Unigenite, d‛Antonio
Vivaldi, ont résonné dans l‛église, de même que l‛Hymne au printemps de Félix Leclerc.
Après cet incontournable du répertoire québécois, le choeur Daveluy est remonté sur
les planches aux côtés du choeur du Québec pour quatre chansons, soulignant à leur
manière le 40e anniversaire de l‛Alliance des chorales du Québec.
C‛est d‛ailleurs son président, Paul Belzile, qui a mené la danse pour ses premiers pas
avec Le voyage, de Paul Langford. Enfin, Le coeur est un oiseau, de Richard Desjardins,
Le doux chagrin, de Gilles Vigneault et le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré,
ont clôturé cette brève alliance entre les deux choeurs, de loin trop courte.